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Préservation de la Baie du Mont-Saint-Michel

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Préservation de la Baie du Mont-Saint-Michel

L’étude sur les Profils de vulnérabilité des zones conchylicoles

Le classement sanitaire des zones de production conchylicole en Baie du Mont-Saint-Michel sont satisfaisantes (A ou B). Mais des épisodes de contamination ne sont pas à exclure (ex : 2020, fermeture de 2 sites de production en lien avec la présence du norovirus du norovirus de la gastro : 35.11 et 35.06).

Une étude de profils de vulnérabilité des zones conchylicoles et des zones de pêche à pied a été réalisée par l’Inter-SAGE de la Baie du Mont-Saint-Michel. Les résultats de 2020 mettent en évidence des contributions multiples et variables dans le temps en fonction des conditions hydrologiques, météorologiques et océaniques. Les fuites venant des réseaux d’assainissement collectifs sont les sources les plus contributrices dans le risque de contamination bactérienne des coquillages. Tous les cours d’eau de la Baie ont un impact qui varie en fonction de la houle et du vent.

Contribution des différentes sources de pollutions bactériennes ou virales

L’étude propose plusieurs actions qui seraient à mener sur une bande de 15 km du littoral. Concernant plus particulièrement l’assainissement collectif, une convention est en cours d’écriture entre les Agences de l’Eau, les DDTM et les maîtres d’ouvrage, afin de définir précisément les travaux à engager et les subventions associées. Les stations de Pontorson et d’Antrain sont notamment visées pour améliorer la désinfection de leurs rejets.

Les différentes parties du rapport de l’étude sont à télécharger en bas de cette page. Pour plus d’information, veuillez contacter le Syndicat des Bassins Côtiers de la région de Dol de Bretagne.

Etude sur l’impact du développement du chiendent sur les herbus de la Baie

Le Syndicat Mixte Littoral Normand (délégation Normandie du Conservatoire du littoral) mène avec le concours financier de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne (appel à initiatives Biodiversité marine) et du Syndicat du bassin versant du Couesnon, une étude d’évaluation de l’impact des mesures de limitation de la prolifération du Chiendent maritime (objectif de restauration par fauche/broyage et pâturage) sur la fonctionnalité des biotopes constitutifs des marais salés et des espèces associées (avifaune, botanique, entomofaune, ichtyofaune, pédologie).

Les éléments de connaissance acquis permettront d’orienter les actions de restauration et de gestion des marais salés, notamment en matière de pratiques pastorales. Au vu de la surface très importante de marais salés situés dans le territoire d’étude, l’analyse portent sur la comparaison de stations présentant des faciès de végétation différents et des modes de gestion différents (aucune gestion agricole, fauchage, broyage, et/ou pâturage).

Les premiers résultats concernant l’avifaune, les insectes, la flore et l’ichtyofaune ont été présentés lors du comité de pilotage de l’étude le 14 janvier 2021 (télécharger ici le dernier compte rendu). Les résultats définitifs de cette étude seront connus fin 2022.

Syndicat bassin versant du Couesnon